En 1938, l'abbé Jean-Pierre Kirch, dans son livre
Les anciennes
croix, surtout croix des champs en Lorraine, mentionnait
sur la commune
de Breidenbach l'existence de 28 croix de chemin et des champs. Lorsque
le Père Arsène Michels, m.i., effectue
un inventaire en 2001, il n'en compte plus que 19 à
Breidenbach
et Olsberg.
Table des matières
I. Croix monumentales
1. Cimetière
Une croix monumentale est érigée au pied de
l'escalier d'accès au
cimetière
de
Breidenbach, datant de 1825 comme nous l'indique l'inscription située
à la base du fût-stèle. Il s'agit d'une
croix
à fût-stèle et socle droits, le socle
n'étant
pas d'origine : il porte la date de sa restauration, 1955. En
grès rose sculpté, elle représente sur
le fût
la
Vierge du Calvaire et
saint Jean encadrés par deux
grands
cierges,
tandis que trois
têtes d'angelots ailées les
surplombent.
Le croisillon nous montre le
Christ en Croix, tandis que
Dieu le
Père, sous
l'apparence d'un homme, le domine et soutient les bras de Son Fils de
Ses mains, deux angelots occupant l'extrémité
supérieure de la croix (
1).
2. Rue d'Eschviller
Au croisement de la rue d'
Eschviller et de la route de
Bitche,
les vestiges d'une croix de chemin à
fût-stèle
droit gisent à terre. En grès rose, la croix
avait
été érigée en 1757 comme
l'indiquent les
fragments de l'inscription qu'elle comporte, mais les
morceaux, cassés, sont abandonnés au
bord du chemin (
2).
3. Croix Labort
Une croix monumentale est érigée en
bordure de la rue principale du hameau d'
Olsberg,
à l'entrée de la localité en venant de
Breidenbach,
à la limite des parcelles
Klein Garten et
Gemeine Wiese. En
grès gris,
elle
est élevée en 1768, aux frais de Michel
et Barbara
Labort. Le croisillon représente le Seigneur en Croix,
surmonté
d'une tête d'angelot ailée. Le
fût-stèle représente la Très
Sainte Vierge,
sous laquelle un
cartouche indique la date d'érection et les commanditaires,
tandis qu'une fleur domine l'ensemble, à la jonction avec le
croisillon. Ce dernier a par ailleurs
été
brisé en deux au niveau des jambes du Christ (3).
4. Olsberg num. 1
Au niveau du numéro 24 de la rue principale, une
autre
croix monumentale est élevée ; en
grès rose,
elle semble dater de la
première moitié du XIXe siècle. La
croix est
à socle droit et fût-stèle
galbé. Elle
représente sur le croisillon le Seigneur
Jésus
surmonté d'une tête d'angelot
ailée, alors que des symboles macabres - crâne
et tibias - occupent le registre inférieur,
à la
jonction avec le fût. Celui-ci laisse voir deux
personnages, qui
sont sans doute la Sainte Vierge
et un saint évêque, peut-être
saint Nicolas,
bien que cela soit très difficile à affirmer ;
une gloire
rayonnante couronne le fût, lovée sous le galbe.
L'état de conservation est très moyen, puisque
d'une part
le grès, très délité, rend
très
difficile l'identification des personnages, tandis que d'autre part la
restauration de la croix en ciment rend impossible la lecture de
l'inscription (4).
5. Olsberg num. 2
Dans la même rue principale du hameau d'Olsberg,
une croix monumentale est dressée à
gauche du
numéro 27. En grès sculpté,
il s'agit d'une
croix à
fût-stèle galbé en plan avec socle
droit, qui
semble dater de la première moitié du XIXe
siècle.
Le croisillon représente le Christ en Croix,
surmonté d'une tête d'angelot ailée qui
porte le
titulus INRI - cela constitue une petite originalité.
Le fût-stèle est décoré par une frise de motifs
végétaux sur le registre inférieur, tandis que deux
personnages occupent le registre supérieur : il s'agit de la Très Sainte Vierge et de saint Joseph (5).
6. Rue de Waldhouse num. 1
Une croix monumentale est dressée dans le jardin de la
maison numéro 23, rue de
Waldhouse.
Il s'agit d'une croix à fût-stèle
galbé et
socle droit, en
grès, datant très certainement de la
première
moitié du XIXe siècle. Elle emploie du
grès gris
badigeonné, ainsi que du grès rose pour le socle
et du
béton pour la tablette du socle. Une inscription,
située
à la base du fût-stèle, est
désormais
illisible, à cause de l'épaisseur de la peinture
mais
également parce qu'elle est partiellement cachée
sous la
tablette de béton. Le croisillon représente
le
Seigneur en Croix, surmonté de deux
têtes
d'angelots
ailées. Le fût-stèle
représete la
Sainte
Vierge et
saint Nicolas, tandis que sur le socle sont
sculptés,
difficilement identifiables,
saint Wendelin et un
autre saint homme. Le
triangle rayonnant, image de la
Très
Sainte-Trinité, est également
représenté (
6).
7. Rue de Waldhouse num. 2
Dans la même rue, une seconde croix monumentale est
érigée contre le mur de la maison
numéro 30. En
grès rose sculpté et
peint en blanc, il s'agit d'une croix à
fût-stèle
et socle galbés, datant sans doute de la première
moitié du XIXe siècle. Le croisillon porte le
Christ en
Croix, ainsi que deux
têtes d'angelots ailées à son
extrémité. Le fût-stèle
représente
sur le registre central la
Très Sainte Vierge et
saint
Joseph ; le registre supérieur figure deux têtes
d'angelots ailées, ainsi qu'une étoile filante ;
le
registre inférieur nous montre un naïf
cœur
rayonnant. Le socle - qui a été
restauré -
présente dans un
cartouche floral
saint Wendelin et une sainte femme : cette
dernière pourrait être
sainte Oranne (
note 1), qui selon
l'histoire
sainte n'est autre que la sœur
du protecteur des troupeaux ; tous deux sont
particulièrement
vénérés dans toute la Lorraine
germanophone (
7).
8. Chapelle d'Olsberg
Une croix monumentale est adossée à la
façade occidentale de
la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue d'Olsberg, à gauche de
l'entrée. En grès rose peint en blanc, il s'agit
d'une
croix à fût-stèle droit et socle
galbé. Elle
porte deux inscriptions ; la première est située
à
gauche de la scène du Portement de la Croix, au sommet du
fût-stèle, mais elle est illisible à
cause du
badigeon. La seconde inscription figure dans un cartouche sur le socle
et est la suivante : «
ABLASS VON 7. JAHR UND 7 MAL 40
TAGE ZU BEBEN VATER UNSER 7 AVE MARIA UND 1 GEBEB... DEM VATER 1870 »
.
L'iconographie est particulièrement intéressante,
parce
que, sur le registre supérieur du
fût-stèle
figurent trois saints particulièrement
vénérés dans le Bitscherland :
saint Hubert, saint
Wendelin et saint Antoine de Padoue. De plus, la
représentation de la scène du Portement de la
Croix est
fort rare sur une croix de chemin et manifeste donc un grand
intérêt. Le registre inférieur du
fût nous
montre trois saintes femmes, qui ne sont pas identifiables. La partie
supérieure de ce même
fût-stèle
représente trois têtes d'angelots
ailées, sous
lesquelles est figurée le Portement de la Sainte-Croix
par un Christ tombant sous le poids. Le croisillon nous montre
le
Seigneur Jésus crucifié, surmonté
de deux têtes d'angelots ailées à son
sommet, et
aux pieds duquel sont représentés les symboles
macabres
du crâne et des tibias croisés. La date 1870 est
inscrite
sur le socle de la croix, mais celle-ci semble pourtant dater de la
première moitié du XIXe siècle : il s'agit peut-être de la date de
l'inscription, qui paraît plus tardive (8).
II. Croix de chemin
1. Lindenberg
Sur le plateau, à 200 mètres à l'Est
du village,
une croix est érigée en bordure du
chemin
Am
Kerrenberg, au lieu-dit
Lindenberg.
En grès sculpté, elle est
élevée en 1827
aux frais de Balthasar Wintz. Elle représente le
Christ en Croix, ainsi que la
colombe du
Saint-Esprit sur
la partie la plus haute et la plus fine du
fût-stèle,
galbé en élévation. Le registre
inférieur
du fût porte la représentation d'une
tête d'angelot ailée, tandis
que le
socle - qui s'enfonce progressivement dans le sol - nous montre la
Sainte Famille (
9).
2. Am
Lengelsheimer Weg
Une croix de chemin, datant du
XVIIIe siècle,
est élevée en bordure de l'ancien chemin vers
Lengelsheim,
dominant le village au Sud sur la colline du
Hartzberg. La
facture est la même que pour la
croix Warnoth-Jung
du
Sauer Ruth
mais, mieux protégée que celle-ci, elle nous est
parvenue
intacte. Une longue inscription en dialecte
régional est gravée sur le registre
inférieur du
fût très étroit ; elle rappelle que
Pierre Druar a
été tué par un chariot en avril 1778
et que ses
parents ont fait dresser ce pieux souvenir à l'endroit
même de l'accident. La croix, en grès
sculpté et
peinte en blanc, est à fût et socle droits. Le
croisillon
représente le
Seigneur en Croix, surmonté d'une
tête
d'angelot ailée. La facture du Christ est
relativement primitive : ses deux pieds sont cloués l'un sur
l'autre, ce qui permet de penser qu'il est bien
d'origine.
Saint
Pierre, le saint patron du
défunt, apparaît en haut du fût,
entre la longue
inscription et l'oraison jaculatoire
O Crux Ave Spes Unica
(Salut, ô
Croix,
unique espérance), qui est l'acte de foi du
chrétien
devant toute croix. Le saint barbu tient visiblement une clef, insigne
de sa primauté (
10).
3. Rue d'Olsberg
Une croix de chemin, en grès sculpté peint en
blanc -
sauf le socle -, est érigée sur le chemin d'
Olsberg,
à environ cinquante mètres après les
dernières maisons du village de
Breidenbach.
Il s'agit d'une croix à
fût-stèle galbé et socle droit,
érigée vers 1820-1825. L'iconographie retenue
nous
présente les trois personnes divines de la
Très Sainte-Trinité ; le
Christ en
Croix traditionnel est surmonté de
Dieu le Père,
sous
l'apparence d'un homme dont les mains maintiennent les poignets de
Jésus cloué sur le bois du supplice, tandis que la
colombe du Saint-Esprit est figurée sur le buste du
Père.
Le fût-stèle est occupé, sur le
registre
inférieur, par
saint Sébastien et une sainte
femme -
peut-être la
Sainte Vierge -, le registre
supérieur nous
présentant un cœur enflammé rayonnant
dans la
gloire. Des
têtes d'angelots aillées sont
représentées aux extrémités
du croisillon
et à la jonction du fût et du croisillon. Le
sculpteur,
bien qu'inconnu, semble avoir réalisé
d'autres œuvres dans les environs : il est sans
doute
l'auteur des croix situées
devant le
cimetière et
sur le chemin
de la ferme de
Gentersberg,
à
Breidenbach, ainsi que
deux croix situées
en face de
l'ancien moulin et au lieu-dit
Hartberg
à
Urbach, sur la
commune d'
Epping (
11).
4. Chemin de
Gentersberg
Une croix de chemin est érigée en bordure de la
route menant à la forêt et à
la ferme de
Gentersberg,
à environ cinq cents mètres du village
de
Breidenbach.
En grès rose sculpté peint en blanc, ellle est
élevée pour Johannes Kirsch en 1823. Il s'agit
d'une
croix à fût-stèle et socle droits, ce
dernier
étant remplacé par un socle moderne. Elle porte
une
inscription à la base du fût : «
DIESES
KREITZ HAD LASSEN AUF RICHTEN IOHANNES KIRSCH ZUM LOB GOTTES ANO 1823 » ;
une autre inscription figure à la base du croisillon
: «
SUSES
HERZ JESU ERBARME DICH UNSER 300 TAGE ABLAS ». Le
croisillon représente la
Très
Sainte-Trinité avec le Christ en Croix,
surmonté de la figure de Dieu le Père soutenant
de Ses
mains les bras de Son Fils en Croix, et le Saint-Esprit sous la forme
de la colombe reposant sur la poitrine du Père. Un
cœur, ceint de
la couronne d'épines et au-dessus duquel trône la
croix, occupe le registre supérieur du fût. Le
fût-stèle représente, au-dessus de
l'inscription,
la
Très Sainte Vierge et
saint
Jean entourés de deux grands cierges. Des
têtes
d'angelots
ailées décorent l'ensemble de la croix, aux
extrémités du croisillon et au milieu du
fût. Le
nom
Lenel
est inscrit sur le côté droit du
fût-stèle et il s'agit peut-être de
celui du
sculpteur, ce qui serait à mettre en lien avec
la croix
située en face du cimetière du proche village de
Schweyen (
12).
5. Route
de Zweibrücken num. 1
Plusieurs croix de chemin sont érigées le long de
l'ancienne route de
Bitche
à Zweibrücken, aussi appelée route
départementale 962, qui traverse le village de
Breidenbach.
La première, située à environ cent
mètres
du village, est en grès rose badigeonné en blanc.
Il
s'agit d'une croix à socle et fût-stèle
droits,
datant très
vraisemblablement de la première moitié du XIXe
siècle. Le fût-stèle
représente
quatre personnages distribués en deux
registres de deux ; on distingue la
Très Sainte Vierge et
saint Jean sur le
registre supérieur, ainsi que
saint Wendelin et une sainte
femme
- peut-être
sainte Marie-Madeleine - sur le registre
inférieur. Le croisillon n'est pas d'origine et a
été remplacé (
13).
6. Route de Zweibrücken num. 2
Sur la même route mais dans le village cette fois, une
deuxième croix est érigée au nord
de l'
église paroissiale
Saint-Hubert,
au cours du XIXe siècle. En grès peint en blanc,
il
s'agit d'une croix à fût-stèle
galbé. Une
inscription figurait
à la base du fût-stèle mais est
désormais
illisible ; sur le fût-stèle, sous les
têtes d'angelots ailées,
on peut
lire l'oraison jaculatoire
O
Crux Ave Spes Unica. Sur le registre inférieur
du fût, l'iconographie représente trois
personnages, sans
doute la
Sainte Famille, surmontée d'une étoile
dans une
gloire ; certains pensent qu'on pourrait y voir peut-être la
Très Sainte Vierge,
saint Pierre et l'
Enfant-Jésus,
hypothèse
que l'on pourrait également appliquer au
calvaire,
situé
au niveau du numéro 62, rue d'
Eschviller.
L'usure des reliefs ne permet pas de trancher entre ces deux
hypothèses, bien que la première soit beaucoup
plus
envisageable, la seconde constituant un
thème iconographique
inédit (
note 2). Le croisillon représente le
Christ en Croix,
surmonté d'une tête d'angelot
ailée, tandis que le haut du fût est
occupé par les
symboles macabres du crâne et des tibias croisés,
ainsi
que de deux têtes d'angelots ailées (
14).
7. À
la croix Saint-Jacques
Une croix de chemin est élevée au lieu-dit
À la croix
Saint-Jacques sur la route d'
Olsberg,
à une centaine de mètres de la ferme
Kleinwald,
à gauche en venant de
Breidenbach.
Il s'agit d'une croix à fût-stèle
galbé et
socle droit, sculptée dans le grès gris pour le
socle et
rose pour le fût-stèle et le croisillon. Une
inscription
est gravée à la base du
fût-stèle mais est
presque totalement cachée par le socle depuis la
dernière
restauration de la croix. Le croisillon représente
le
Seigneur en Croix surmonté d'une
tête
d'angelot
ailée, tandis que des symboles macabres -
crâne et
tibias - décorent le registre supérieur du
fût. Le
fût-stèle est occupé par une gloire
rayonnante en
son milieu,
saint Wendelin et un saint homme qui
semble être
saint Georges illustrant le registre
inférieur (
15).
8. Sauer
Ruth
Une croix de chemin est érigée
en
1743 aux frais de Jacques Warnoth et de son épouse
Marguerite Jung. Elle se situait au lieu-dit Sauer Ruth, à deux cents mètres environ au Sud du hameau d'Olsberg,
au croisement de deux chemins de terre et surgissant au milieu des
champs. Il s'agit d'une croix à
fût droit, en grès gris pour le fût et
en
grès rose pour le socle et l'élément
du croisillon
au pied du fût. Le croisillon a été
détruit,
sans doute par accident, et semble avoir été
remplacé par une croix en
fonte dès le XIXe siècle. Le fût
présente un cœur
enflammé entouré de roses et
une longue inscription en francique sur le registre
inférieur.
Le registre supérieur est occupé par une
sculpture en
bas-relief d'un
saint homme, sans doute saint Jacques le Majeur, le patron du
commanditaire, Jakob Warnoth : on peut le voir porter son
bâton
de pélerin, avec la gourde.
Par sa facture, cette croix fait partie de la
génération
des croix des champs succédant aux Bildstock et dont il
n'existe
que cinq exemplaires dans la région. L'inscription n'est
probablement pas complète : il nous manque sans doute le
motif
de l'édification de la croix. Par comparaison avec d'autres
croix de la région et au vu de son implantation dans les
champs,
on pourrait penser qu'il s'agit d'une croix commémorant un
accident survenu en ce lieu. En d'innombrables autres lieux de France,
et sur des croix plus anciennes, la présence de saint
Jacques
avec ses attributs de pélerin - le bâton, la
gourde et la
coquille - atteste une étape de pélerinage sur la
route
vers Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. Après sa
dernière restauration par É
tienne
Jung de Walschbronn dans les seconde moitié des
années 2000, la croix Warnoth-Jung a
été
déplacée et trône désormais
fièrement
sur la place centrale du hameau d'Olsberg, tout à
côté de la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue (16).
9. Kleingarten
Une croix de chemin est érigée en bordure de la
route et
à proximité du hameau d'Olsberg, au lieu-dit Kleingarten.
En grès rose sculpté, il s'agit d'une croix
à
fût-stèle galbé. La croix
date de 1818 et
aurait été dressée après
des
représailles de soldats russes, selon le
témoignage d'une
habitante d'Olsberg récolté en 1986. Le socle,
qui
s'enfonce dans la terre, porte l'inscription suivante : «
DIESES GREUDZ IST
AUFGERICHT WORTTEN ZUM LOB GOTTES 1818 »
.
Le croisillon est manquant. Le registre supérieur du
fût-stèle représente deux
têtes d'angelots
ailées, tandis que le registre inférieur nous
montre l'Archange saint Michel à droite et une sainte femme
à gauche, peut-être la Très Sainte
Vierge (17).
III. Calvaire
Un calvaire se dresse dans la rue d'
Eschviller,
au niveau du numéro 62. En grès rose
sculpté peint
en blanc-rose, la croix est
à fût-stèle galbé et semble
dater de la
première moitié du XIXe siècle.
Entouré par
un
grillage, le calvaire présente sur la base du fût
la
Sainte Famille : la
Très Sainte Vierge et
saint Joseph
artisan
entourant
l'
Enfant-Jésus ; un rameau à gauche et le coq de
saint
Pierre (
note 1) entourent la scène. Les statues de
saint Jean et de
la
Sainte Vierge au calvaire, sculptées en ronde-bosse,
complètent
l'ensemble. Des symboles macabres - crâne et tibias - ainsi
que
trois
têtes d'angelots ailées décorent
la partie
supérieure du fût. Renversée vers 1945,
la croix
est remontée par la suite par son propriétaire (
18).