Un
calvaire monumental est érigé au
carrefour de la route de Bettviller
et de la rue Sainte-Croix, qui doit sa curieuse allure
disproportionnée à l'absence de fût.
Érigé en 1779 aux frais des époux
Jakob Schuck et
Anna Faber, il est formé d'un socle fait de deux consoles
affrontées encadrant un cartouche de laurier, supportant les
statues en ronde bosse, un peu hiératiques et
naïvement
scuptées, de la Très Sainte Vierge et de saint
Jean. Une
haute croix se dresse entre eux, représentant les trois
personnes de la Très Sainte-Trinité :
Notre-Seigneur
Jésus-Christ en Croix, la colombe du Saint-Esprit sortant
d'une
nuée et Dieu le Père bénissant,
placé en
amortissement du montant. Sculpté dans le grès,
le
calvaire est entièrement polychrome, comme très
souvent dans le pays de Bitche, et l'inscription
gravée à la base de la croix rappelle les
souffrances de Notre-Seigneur, plus grandes que celles du
passant : « O ihr alle die den
Weg vorüber gehet, mercket doch und sehet ob ihrgens ein
Schmertz gleicht meinem Schmertz ».
IV. Autres monuments
Il est une belle tradition dans la région d'honorer le gardien de la Sainte Famille
en élevant une colonne d'où il peut veiller sur la
localité. De telles colonnes sont érigées dans la rue Saint-Joseph à Obergailbach, devant la chapelle Saint-Joseph à Ormersviller ou encore à proximité du village de Petit-Réderching (note 1).