Le
charmant petit village de Waldhouse s'étend sur les deux
rives du ruisseau de la
Horn, dans un
coude formé par la rivière. La
localité est située en
pays
découvert et à
proximité de la frontière allemande, sur la route
de
Bitche
à Pirmasens. La petite
chapelle Saint-Pie X surplombe la
partie occidentale de la localité.
Table des matières
I. Croix monumentales
1. Rue de la forêt
Une croix monumentale est érigée dans la rue de la
forêt, adossée à la maison numéro 76. En
grès sculpté, il s'agit d'une croix à socle et
fût-stèle galbés, datant du milieu du XIXe
siècle. Outre le
Christ en Croix du croisillon, l'iconographie se limite à une représentation de deux saints personnages qui sont sans doute la
Sainte Vierge et de
saint Jean, ainsi que du serpent et d'un cœur enflammé (
1).
2. Chapelle de Dorst
Une croix monumentale est érigée au pied de l'escalier menant à la
chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, à la sortie du hameau de
Dorst vers
Rolbing. En
grès sculpté et peint en polychromie, il s'agit d'une
croix à fût et socle droits datant du XVIIIe siècle. Le décor est fort
simple, puisque le
Christ en Croix du croisillon est seulement
accompagné de motifs floraux - certains dans des cartouches -, à différents
endroits du fût (
2).
3. Croix de 1842
Une croix monumentale est érigée en bordure de la route
de
Breidenbach,
au carrefour du chemin menant au lotissement. En grès
sculpté, il s'agit d'une croix à fût-stèle
galbé et socle droit, élevée en 1842 aux frais de
Peter Maschino, pour son frère Jean Wendelin et sa
belle-sœur Odile Picard. L'état de conservation est moyen
: un croisillon moderne en fer forgé a été
installé, le socle est presque
entièrement enterré et des épaufrures sont
visibles, notamment sur la date d'érection. Une longue
inscription est gravée sur le registre inférieur du
fût et précise les conditions d'érection de la
croix : « DIESES KREUTZ HAD LASEN AUFRICHTEN PETER MASCHINO FUR
SEINEN BRUDER JOHANS WENTEL MASCHINO UND OTILIA BICKGAR SIEHN VON MATIS
MASCHINO UND EFA IUNG 184[2] » (
traduction 1). Outre le
Christ en Croix du croisillon, l'iconographie offre à voir une représentation des saints patrons des défunts,
saint Wendelin et
sainte Odile, sur le registre supérieur du fût, surmontés d'une étoile et de deux
têtes d'angelots ailées. Cette croix est à comparer avec celle du
Hambacher Halt (
3,
4).
4. Croix de 1846
Une croix monumentale est érigée en bordure de la rue du
stade, adossée à la maison numéro 33. En
grès sculpté, il s'agit d'une croix à
fût-stèle droit et socle galbé,
élevée en 1846 pour Jacob Sprunck et (Anna ?) Maria
Conrad. Elle se situait initialement de l'autre côté de la
route et cent cinquante mètres plus loin, sur le ban de
Walschbronn. Trois
têtes d'angelots ailées encadrent le
Christ en Croix
du croisillon, une à chaque extrémité. Un
cœur enflammé rayonnant est représenté
à l'extrémité supérieure du fût
et deux autres têtes d'angelots ailées apparaissent au
milieu du fût. Le registre inférieur du fût laisse
voir la
Vierge du Calvaire et
saint Jacques tenant le bourdon (
5).
5. Croix de 1847
Une croix monumentale est érigée en bordure de la rue du
stade, adossée à la maison numéro 27 contre la
façade donnant sur la rue des prés. En grès
sculpté, il s'agit d'une croix à fût-stèle
galbé et socle droit, élevée en 1847 aux frais de
Madias Kolsch et de son épouse Elisabeth Musel. L'état de
conservation est moyen : des impacts de balle sont visibles et le
croisillon a été remplacé. Une inscription est
gravée sur le registre inférieur du fût. Le
registre supérieur est occupé par une
représentation des saints patrons des commenditaires,
saint Matthias et
sainte Élisabeth, surmontés par deux
têtes d'angelots ailées
et une étoile. L'inscription figurant à la base du
fût-stèle est la suivante : « DIESES KREUZ HAT
LASSEN AUFRICHTEN MADIAS KÖLSCH UND SEINE EHFRAU ELISABETH MUSEL
ZUR EHR GOTTES 1847 » (
traduction 2). Des impacts de balles sont visibles, tandis que le croisillon a été remplacé (
6).
II. Croix de chemin
1. Croix de sainte Marguerite
Une croix de chemin est érigée en bordure de la route menant à
Breidenbach,
environ trois cents mètres après la sortie du village. En
grès rose et gris sculpté et badigeonné, il s'agit
d'une croix à fût-stèle galbé et socle
droit. Située à droite et en contrebas de la route, la
croix est sans doute élevée durant la
première
moitié du XIXe siècle, le croisillon ayant
été restauré à une époque plus
récente. Se hissant de la gueule du dragon en brandissant
la Croix du Christ,
sainte Marguerite apparaît sur la face du fût ; elle est accompagnée du très populaire berger
saint Wendelin, entouré de ses moutons. Les
vêtements des deux personnages reflettent ceux portés dans notre région au début du XIXe
siècle : saint Wendelin portent des bas, des culottes bouffantes
et
une veste longue serrée à la taille (
7,
8).
2. Croix de 1757
Une croix de chemin est érigée à environ mille
cinq cents mètres du village, au sommet du plateau, à
droite en allant vers Breidenbach. En grès rose peint, il s'agit
d'une croix à fût-stèle et socle galbés,
élevée en 1757 aux frais de Madeleine et Odile Jung.
La croix est restaurée en 1880 et 1981 : l'état de
conservation est moyen et le croisillon a été
remplacé par une croix moderne en fonte. La base du fût
est occupée par une inscription précisant les conditions
d'érection de la croix, tandis que
sainte Madeleine et
sainte Odile, les patronnes des commenditaires, sont représentées sur le registre supérieur du même fût (
9).
3. Croix de saint Georges
4. Croix Schey
III. Calvaire