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I. Histoire
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III. Mobilier | IV. Abords | VI. Annexes |
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II. Édifice
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1. Maître-autel
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V. Notes et références | |
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4. Vitraux
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6. Peintures
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8. Orgue
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10. Statues
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Du point de vue du spirituel, le petit village de Rolbing constitue tout d'abord une succursale de la vaste et très ancienne paroisse de Loutzviller, dépendant de l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802, il passe avec l'église-mère dans le nouvel archiprêtré de Volmunster, qui est calqué sur le canton. Il est enfin érigé en paroisse autonome de cet archiprêtré en 1858 seulement, avec les écarts du Gertzberg, d'Oberecke, d'Ohrenthal, d'Opperding et d'Unterecke comme annexes.
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La petite mais fort élégante église, dédiée à saint Vincent de Paul, a été érigée en 1854 dans le quartier du Gertzberg, sur un terrain acquis par les membres de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul et par un bienfaiteur, monsieur de Pontbriant, ingénieur-architecte à Metz ; elle est offerte par la suite à la paroisse, lors de son érection en paroisse autonome. Il s'agit d'un édifice de type église-grange à plan allongé, en grès et moellon, comprenant un vaisseau unique et un chevet polygonal. Le toit de l'église est à voûte d'ogives et longs pans avec croupe et flèche polygonale, recouvert de tuiles plates pour la nef et d'ardoise pour la tour-clochre, construite quant à elle hors-œuvre en façade.
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Le maître-autel est surmonté d'un retable qui présente les statues du groupe de la Crucifixion : au pied de Notre-Seigneur en Croix sont représentés la Très Sainte Vierge et saint Jean. Les statues en bois des quatres saints Évangélistes sont présentes dans des niches encadrant le tabernacle et posées sur l'entablement, deux de chaque côté. La face du tombeau de l'autel est décorée au centre du thème de l'Agneau pascal dormant sur le livre de Vie et entouré d'anges adorateurs. Le tabernacle est décoré d'un cœur crucifère couronné d'épines, dans une gloire.
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Un nouvel autel a été installé dans le chœur, comme cela avait été proposé par le concile Vatican II : en bois, il n'a aucune valeur artistique.
Le chœur est encore délimité par un beau banc de communion en bois sculpté : les deux portillons permettant d'en fermer l'accès ont été détachés du banc et apposés contre la face du nouvel autel, permettant ainsi de lui donner un minimum de cachet supplémentaire. Le banc de communion reprend le même thème iconographique que le tombeau du maître-autel : l'Agneau pascal est adoré par les anges.
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Deux autels latéraux avec retables, en bois peint et doré, sont installés après 1854 dans l'édifice, de part et d'autre de l'arc triomphal : les statues des retables sont celles de la Vierge de Pitié à gauche et de saint Vincent de Paul à gauche, tandis que les frontons représentent sainte Marie-Madeleine à gauche (peinture qui pourrait être une variante du tableau de Guido Reni) et saint Jean-Baptiste à droite.
Une nouvelle verrière est installée en 1958 par l'atelier Ott Frères de Strasbourg, en remplacement des vitraux soufflés lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Elle représente dans le chœur la vie de saint Vincent de Paul, saint patron de la paroisse, ainsi que les figures bibliques des Douze saints Apôtres dans la nef.
Un confessionnal en bois est situé devant l'autel latéral droit.
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Représentant des scènes de la vie publique du Christ, un ensemble de quatre peintures murales à l'huile est réalisé vers 1921 dans le chœur ; la première peinture est entièrement refaite en 1950-1951 par l'atelier Jaeg de Strasbourg, tandis que les trois autres sont restaurées à la même époque. Elles représentent quatre scènes bibliques, que sont Notre-Seigneur avec les Docteurs de la Loi (mur Nord, à gauche), les Noces de Cana (mur Nord, à droite), la multiplication des pains (mur Sud à gauche), ainsi que la Résurrection (mur Sud, à droite). Il s'agit de copies d'oeuvres du peintre Anselm Feuerbach (1829-1880), exécutées par un artiste sarrois (renseignements communiqués en 1981 par le curé de Walschbronn, desservant la paroisse, lors de l'inventaire du patrimoine).
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Le baptistère, en pierre pour le socle et la cuve et en fonte pour le couvercle, est situé devant l'autel latéral gauche.
Un bel orgue, œuvre de Willy Meurer, est installé en 1957 dans l'édifice. Possédant deux claviers de cinquante-six notes, un pédalier de trente notes et des transmissions électro-pneumatiques, l'instrument est restauré en 1998 par Bruno Dillenseger. Une plaque est apposée à la rambarde de la tribune : elle indique une citation biblique du livre des Psaumes, qui invite à louer le Seigneur. L'inscription en allemand est la suivante :« Singet dem Herrn und benedeiet Seinen Namen » (Ps 95,2), ce qui signifie : Chantez pour le Seigneur et bénissez Son Nom.
Une chaire à prêcher est adossée au mur Ouest de la nef : en bois et sans abat-voix, elle est décorée de bas-reliefs représentant les quatre saints Évangélistes sur les faces de la cuve.
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Plusieurs statues sont
installées dans l'édifice, la grande majorité
étant en plâtre : on peut voir les statues de sainte
Jeanne d'Arc, de saint Vincent de Paul et de la Pietà (retables
de droite et de gauche), du groupe de la Crucifixion (retable du
maître-autel), du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur
Immaculé de la Très Sainte Vierge de part et d'autre du
choeur, ainsi que la statue en bois de saint Joseph, peut-être en
tilleul. Une statue en plâtre peint en
polychromie de saint Wendelin, patron des bergers et saint
extrêmement vénéré dans notre
région, date de la seconde moitié du XIXe
siècle et est exposée contre le mur Sud de la nef.
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Une croix de cimetière, ainsi qu'un tombeau intéressant, sont élevés dans le cimetière communal de Rolbing, situé à l'arrière de l'église paroissiale. Le presbytère de Rolbing se situe à proximité immédiate de l'église paroissiale, au Sud de l'édifice : il borde le chemin qui y mène, à gauche. Une belle réplique de la grotte de Lourdes est érigée en 1927 - date portée - par la paroisse, sous la direction de l'abbé Neu.
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