I. Histoire
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III. Mobilier | IV. Orfèvrerie | VI. Annexes |
II. Édifice
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V. Notes et références | ||
2. Maître-autel
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4. Orgue
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Le village de Walschbronn est, jusqu'à la Révolution française, à la tête d'une ancienne et très vaste paroisse, regroupant une vingtaine d'annexes situées de part et d'autre de l'actuelle frontière franco-allemande : Roppeviller. Il dépendait alors de l'archiprêtré de Hornbach, situé aujourd'hui en proche Allemagne. Depuis la réforme des circonscriptions ecclésiastiques de 1802, la paroisse est passée dans le nouvel archiprêtré de Volmunster, correspondant au canton, avec ses annexes de Dorst et Waldhouse, qui le demeurent jusqu'à nos jours.
L'église, dédiée à saint Benoît de Nursie et devenue insuffisante, est détruite en 1754 puis reconstruite en 1785. La tour-clocher, construite hors-œuvre en façade et datée 1754, est conservée à cette époque mais exhaussée aux frais des paroissiens. De même, ils font construire la sacristie, ainsi qu'un ossuaire et mettent en état les murs et les portes du cimetière. Endommagée pendant les violents combats et bombardements de la seconde guerre mondiale, l'église est restaurée par la suite. Il s'agit d'un édifice à plan allongé à chevet polygonal, de type église-grange, comportant une flèche polygonale.
Les vitraux représentent des épisodes bibliques, tels que la Présentation de Notre-Seigneur Jésus-Christ au Temple, l'Annonciation, la Nativité à Béthléem, l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, la parabole de la Samaritaine, les noces de Cana, l'agonie du Christ, le mont des Oliviers, l'Ascension, ainsi que les figures religieuses de sainte Bernadette Soubirous et sainte Marguerite-Marie Alacoque. Ils sont l'œuvre de l'artiste Bassinot de Nancy et datent du milieu du XXe siècle.
Le maître-autel et le retable sont datés R. Jacquemin, architecte à Metz, et datent de 1898.
Les fonts baptismaux datent quant à eux du XVIIIe siècle.
Un bel orgue, œuvre de l'atelier de facture Haerpfer-Erman, est installé en 1956 dans l'édifice. L'instrument possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions électro-pneumatiques.
Un très beau calice en argent doré à pied polyolbé, datant du XVIe siècle, nœud aplati orné de boutons saillants interompus et coupe très évasée, est conservé à l'église. Le décor ciselé, représentant des fenestrages gothiques et des quatrefeuilles, se limite au nœud et à la tige. Sur le bord du pied, une inscription énigmatique porte le nom du frère Henri Mosheim et la date 1054, peut-être une inversion des chiffres pour 1504.