Meisenthal

Situé aux confins de la Lorraine et de l'Alsace, au cœur des Vosges du Nord, le village de Meisenthal s'étend en pays couvert, dominé par l'écart de Schiresthal. Une série de bornes est dressé en 1608 pour marquer la frontière entre le duché de Lorraine et le comté de Hanau-Lichtenberg. Le Breitenstein (ou Pierre des douze Apôtres) et la Colonne, élevée sous l'Empire, matérialisent encore aujourd'hui cette limite territoriale. Le village, établi à l'intersection de plusieurs vallons, ne présente aucun parti cohérent. Des prairies ponctuent la forêt defrichée tardivement, les maisons non jointives semblent posées un peu au hasard, parfois à l'écart des axes de circulation. Une morphologie qu'on ne retrouve par ailleurs nulle part et qui s'explique par l'occupation récente du village et l'accroissement de la population verrière à la fin du XVIIIe siècle. En contrebas de l'église de la Nativité de la Vierge, construite en 1811 et agrandie en 1871, les bâtiments de la verrerie sont regroupés autour des deux grandes cheminées.

Table des matières

I. Écarts et lieux-dits
III. Cultes V. Armoiries VII. Annexes
 
II. Histoire
IV. Lieux et monuments VI. Notes et références
1. Bibliographie
2. Liens internes

Le village de Meisenthal en automne. Le village au début du XXe siècle. Le château des Lanzy se situe dans l'écart de Schieresthal. L'église paroissiale de la Nativité de la Très Sainte Vierge domine l'ancienne halle verrière de Meisenthal. Manifestation organisée à la halle verrière rénovée (photographie de la com. de com. du pays du verre et du cristal). La Colonne de Meisenthal date de l'époque napoléonienne.

I. Écarts et lieux-dits

II. Histoire

Né au début du XVIIIe siècle de l'abandon, faute de combustible, de la verrerie de Soucht, le village est mentionné en 1704 avec sa verrerie, sous la forme Meisenbach, le ruisseau des mésanges, puis en 1711 sous sa forme actuelle, Meisenthal, la vallée des mésanges. Le village aurait été précédé par une première verrerie appelée Glasthal, installée au XVIe siècle et disparue au siècle suivant. Si la verrerie cesse ses activités en 1969, il subsiste cependant deux fabriques de thermomètres et une miroiterie, ces petites industries expliquant pour une part l'importance de la population qui n'a pas cessé de croître depuis le début du XIXe siècle. Plusieurs représentations anciennes permettent de connaître l'aspect qu'avait le village dans le passé, au début du XXe siècle, mais aussi de mesurer l'évolution du patrimoine communal lors des importantes destructions causées par les combats et les bombardements de la seconde guerre mondiale. 

III. Cultes

Du point de vue spirituel, le village constitue tout d'abord une succursale de la paroisse voisine de Soucht, dans l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Le village est enfin érigé en paroisse autonome en 1826 intégrant alors le nouvel archiprêtré de Bitche, créé lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802 et calqué sur le canton. L'église de la Nativité de la Très Sainte Vierge est construite en 1811, date portée par la clef de l'arc triomphal, à la suite de nombreuses requêtes des habitants depuis 1766, au vu de l'accroissement constant de la population lié au développement de la verrerie. L'église est agrandie en 1871 par la construction du transept et l'adjonction de la tour-clocher.

IV. Lieux et monuments

Sortie de l'usine au début du XXe siècle. La croix de chemin située rue de l'ancienne paroisse. Le rocher du Dreipeterstein est une ancienne borne-frontière. Le rocher sculpté du Breitenstein veille sur les profondes forêts des Vosges du nord. La chapelle Notre-Dame-des-Neiges se situe sur la propriété des anciens directeurs des cristalleries royales de Saint-Louis-lès-Bitche, dans l'écart de Schieresthal (photographie de la com. de com. du pays du verre et du cristal). Vue intérieure de l'ancienne halle verrière.

V. Armoiries

La description des armoiries de la commune est la suivante : « de gueules au gobelet de verre au naturel, chaussé d'hermines ». Le nom de Meisenthal, considéré comme une déformation de Mäusenthal, on a symbolisé ce nom par les hermines, et le mot Thal (vallée) par la forme en V. Le gobelet et la couleur rouge rappellent l'industrie de la verrerie.

VI. Notes et références

1.

VII. Annexes

1. Bibliographie 2. Liens internes


Communes du canton de Bitche

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