Chapelle de la Visitation de la Très Sainte Vierge de Weiskirch

Le gros village de
Volmunster et ses deux annexes d'Eschviller et de Weiskirch se situent dans la verdoyante vallée du petit ruisseau de la Schwalb, se dirigeant vers la Horn. En plein cœur du pays découvert , le bourg se trouve à proximité immédiate de la frontière allemande. Le charmant hameau d'Eschviller et son célèbre moulin, désormais transformé en musée, se trouvent dans un cadre particulièrement bucolique.

Table des matières

I. Histoire
III. Mobilier IV. Notes et références V. Annexes
   
II. Édifice
IV. Abords
1. Notes
1. Bibliographie
2. Références
2. Liens internes

I. Histoire

Du point de vue spirituel, le petit village de Weiskirch constitue de tout temps une succursale de la vaste paroisse de Volmunster, qui englobe avant la Révolution française sept villages, au sein de l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques, entreprise en 1802, le village passe avec l'église-mère dans le nouvel archiprêtré de Volmunster, calqué sur le canton. Aujourd'hui, le village est toujours annexe de la paroisse, de même que les localités voisines d'EschvillerNousseviller-lès-Bitche et Dollenbach.

« En 1945, ce fut dans à la chapelle de Weiskirch que les premiers habitants revenus après l'expulsion pouvaient assister à la messe dominicale, célébrée par un Père Capucin [du couvent de Bitche]. Au mois de mai 1988, un groupe de bénévoles, occupés à aménager l'espace entourant la chapelle, ont mis à jour fortuitement deux vases gothiques, enfouis à un mètre vingt de profondeur. Les deux vases contenaient environ sept cents pièces de monnaies datant du XIIIe siècle. La plupart étaient frappées à Strasbourg. Elles ont été remises à André Schutz, conservateur du musée de la citadelle et président de la Société d'histoire et d'archéologie » (article du Républicain Lorrain).

La rue principale du village de Weiskirch le 12 mai 1916, avec la chapelle. Le hameau de Weiskirch et le chevet de la chapelle de la Visitation de la Très Sainte Vierge. La rue principale et la chapelle durant l'annexion allemande. Le hameau de Weiskirch et sa petite chapelle.

II. Édifice

Une chapelle, dédiée à la Visitation de la Très Sainte Vierge Marie, est construite en 1738, aux frais d'Évrard de Blois, seigneur du fief de Weiskirch, et de son épouse Marie Élisabeth Müller. Reconstruite en 1785 et bénie en 1789, elle bénéficie d'une restauration après la seconde guerre mondiale, comprenant la réfection du campanile, l'adjonction d'un porche hors-œuvre sur la façade occidentale et d'une sacristie. Il s'agit d'un édifice en grès et moellon enduit, de type église-grange à chevet polygonal, possédant un campanile sur la première travée de la nef. Il est recouvert d'un toit de tuiles plates, à longs pans avec croupe, et flèche carrée.

III. Mobilier

Le maître-autel en bois finement travaillé est particulièrement impressionnant. Le retable présente une sculpture en demi-relief de Notre-Dame du Très saint Rosaire : assise dans les nuées, Elle porte l'Enfant-Jésus et remet le chapelet à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. Le groupe est entouré de cinq têtes d'angelots ailées, peintes sur un fond bleu. La présence du chien est un rappel au jeu de mot présentant les frères dominicains comme les chiens du Seigneur, « Domini canes » en latin : chargés d'aboyer contre l'hérésie, ils sont les protecteurs du troupeau de l'Église. Le chien tenant la torche dans sa gueule constitue également un élément de l'hagiographie de saint Dominique : sa mère enceinte aurait vu cette scène en songe, lui apprenant que l'enfant qu'elle portait éclairerait le monde de la lumière de Dieu.

Quatre statues sont situées dans le chœur de la chapelle : à gauche de l'autel, sainte Jeanne d'Arc et Notre-Dame de Lourdes ; à droite, la Sainte Famille et saint Wendelin. Deux niches sont aménagées et présentent des statuettes de saint Antoine de Padoue portant l'Enfant-Jésus à gauche et du Sacré-Cœur de Jésus à droite.

IV. Abords

Une fontaine est aménagée en contrebas de la chapelle. Tout près de là, une croix monumentale en grès, située au Sud-Est de l'édifice, date de la première moitié du XIXe siècle. De type croix à fût-stèle galbé avec croisillon en croix latine, elle représente le Seigneur Jésus en Croix, un cœur enflammé rayonnant et des têtes d'angelots ailées, ainsi que très probablement sainte Catherine et saint Joseph.

V. Notes et références

1. Notes

1.

2. Références

1.

VI. Annexes

1. Bibliographie
2. Liens internes
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