Église de la
Nativité de la Très Sainte Vierge d'Etting
Le village d'
Etting se
situe dans un vallon adjacent au ruisseau d'
Achen, en
pays découvert, au milieu des
vergers.
Table des matières
I. Histoire
Constituant
très longtemps une succursale de la paroisse voisine d'
Achen, le village
d'Etting en a suivi les destinnées jusqu'au début
du XIXe siècle, passant de
l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche
Allemagne, à celui de
Rohrbach-lès-Bitche,
calqué sur le
canton et
créé lors de la réforme des
circonscriptions
ecclésiastiques entreprise en 1802. La localité
sera finalement érigée en
paroisse indépendante de cet
archiprêtré en 1805
seulement.
II. Édifice
Après une
requête émise par les habitants, compte-tenu de
l'éloignement et de l'insuffisance de
l'église-mère d'Achen, qui aboutit à
l'érection du village en paroisse autonome en 1805, une
église paroissiale, dédiée
à la
Nativité de la Très Sainte Vierge Marie, est
construite cette même année 1805, date
portée
par la porte d'entrée de la nef. La
tour-clocher, située hors-œuvre en
façade, est ajoutée en 1870 seulement,
soit
soixante-cinq ans après et aux
frais de la communauté paroissiale, en remplacement d'un
campanile. L'édifice est restauré en 1977 par les
paroissiens, avec la construction d'une chapelle des fonts.
III. Mobilier
Pour l'installation de
vitraux dans
le nouvel édifice, la fabrique fait appel - tout comme le
proche
village de
Lengelsheim - à
l'atelier
de Victor
Hœner de Nancy, contrairement à la tendance
générale du
Bitscherland qui s'adresse
presque uniquement
aux ateliers allemands ou alsaciens à cette
époque.
IV. Cimetière
Épargnées par le renouvellement des monuments funéraires au
cours des dernières décennies, deux tombes d'inspiration néoclassique, l'une du
milieu du XIXe siècle, l'autre datée 1887,
comportent une riche iconographie religieuse naïvement sculptée en demi-relief
dans le grès, représentant les patrons des défunts et de leurs proches. Sur la
tombe de la famille Dehlinger figurent saint Pierre, sainte Catherine et la Très Sainte
Vierge, tandis que sur celle de Jean-Nicolas Freiermuth, ce sont saint Nicolas,
saint François et sainte Barbe. Les frontons portent le triangle trinitaire,
tandis que la base de la croix amortissant la tombe Freiermuth abrite dans une
niche encadrée par une draperie le Seigneur Jésus mort, posé sur un linceul.
V. Notes et références
VI. Annexes
1. Bibliographie
- JACOPS (Marie-France), GUILLAUME (Jacques), HEMMERT
(Didier), Le Pays de Bitche (Moselle), Metz,
Éditions Serpenoise, 1990, p. 52.
2. Liens internes