Schmittviller

Le village de Schmittviller se situe en pays découvert et à l'écart des grandes voies de circulation, aux confins de l'Alsace. Il possède, avec ses 230 hectares, le plus petit ban du pays de Bitche. Occupant le sommet d'une des nombreuses croupes qui animent le paysage dans ce secteur, la localité est dominée par la silhouette de son château, couvert d'un haut toit à croupes de tuiles plates.

Table des matières

I. Écarts et lieux-dits
III. Cultes V. Notes et références VI. Annexes
 
II. Histoire
IV. Lieux et monuments
1. Bibliographie
2. Liens internes

I. Écarts et lieux-dits

Panorama du village de Schmittviller. Le village au début du XXe siècle. Le village de Schmittviller sur la carte des Naudin, établie entre 1728 et 1739.

II. Histoire

Le village est mentionné au XIe siècle sous la forme Smithwilre, du nom d'homme germanique Schmitt et du substantif villare, weyler, le village. On retrouve le village en 1751 avec Schmittesweiller, puis Schmittweiller en 1755, Schmilt-Weiler à la fin du XVIIIe siècle. Il est appelé Schmittweiler lors de l'annexion allemande de 1870, puis devient Schmittviller au retour à la France en 1918, retrouve son orthographe germanique le 2 août 1940, avant de redevenir Schmittviller en 1944. À la fin du XVIIe siècle, il ne s'agit que d'une simple ferme du qui sera érigée en fief en 1723 pour Jean-Frédéric de Dithmar, receveur des finances du duc de Lorraine. Le château est construit à partir de 1726 par un maçon tyrolien établi à Bitche, Jacques Nat, pour monsieur de Dithmar. C'est autour de cette exploitation que le village se développera. Du point de vue administratif, le village est commune du canton de Bouquenom de 1790 à 1793, puis du canton de Rohrbach. Devenu annexe de Rahling de 1811 à 1816, il est depuis cette époque une commune autonome. Plusieurs représentations anciennes permettent de connaître l'aspect qu'avait le village dans le passé, au début du XXe siècle, mais aussi de mesurer l'évolution du patrimoine communal lors des importantes destructions causées par les combats et les bombardements de la seconde guerre mondiale. 

III. Cultes

Du point de vue spirituel, le village constitue tout d'abord - et très longtemps - une succursale de la paroisse voisine de Rahling, dans l'archiprêtré de Bouquenom, aujourd'hui Sarre-Union, en proche Alsace. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques, entreprise à partir de 1802, l'annexe passe avec l'église-mère dans le nouvel archiprêtré de Rohrbach, calqué sur le canton. Le village est finalement érigé en paroisse autonome de ce même archiprêtré, en 1837 seulement. L'église paroissiale, dédiée à l'Assomption de la Très Sainte Vierge, remplace depuis 1866 une petite chapelle élevée en 1821 et devenue trop petite pour accueillir toute la population après l'érection du villagen en paroisse.

IV. Lieux et monuments

Dans le cimetière qui entoure encore l'église, se dresse un calvaire sculpté dans le grès, érigé en 1844 à l'initiative de Johannes Miller, l'ancien maître d'école. C'est lui qui, en 1837 déjà, a fait élever une croix sur la route de Kalhausen, pour commémorer l'arrivée du premier curé de la paroisse. Isolé dans la production locale et précédant d'une vingtaine d'années la mode des croix écotées, il regroupe à la face du fût tous les instruments de la Passion autour de la représentation naïve de l'une des trois chutes du Christ.

V. Notes et références

V. Annexes

1. Bibliographie 2. Liens internes


Communes du canton de Rohrbach-lès-Bitche

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