Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Philippsbourg

Au cœur du pays couvert, dans un paysage accidenté parsemé de pointements de grès, le village de Philippsbourg s'est développé le long de la route de Bitche à Haguenau, juste aux confins de l'Alsace. Le village et ses écarts se situent principalement dans la vallée du Falkensteinerbach, ouvrant le pays de Bitche vers l'Alsace. Le cours d'eau aux rives escarpées s'étire à travers la grande forêt domaniale de Bannstein. Village-rue caractéristique, Philippsbourg est dominé par la haute silhouette de l'église protestante. Le village conserve encore quelques maisons anciennes, dont une très longue ferme de 1812. 

Table des matières

III. Mobilier
IV. Notes et références V. Annexes
 

I. Histoire

Jusqu'au XVIe siècle, le petit village de Philippsbourg forme une annexe de la paroisse catholique d'Obersteinbach, dans l'archiprêtré du Haut-Haguenau et le diocèse de Strasbourg. En 1564, le comte Philippe de Hanau-Lichtenberg, propriétaire du village, introduit la Réforme protestante et Philippsbourg devient succursale de la paroisse luthérienne d'Offwiller, et ce jusqu'en 1700, date à laquelle le village est érigé en paroisse luthérienne, tandis que le culte catholique est supprimé. Il redevient par la suite annexe de la paroisse protestante du village voisin de Baerenthal en 1739, et le restera jusqu'à nos jours. 

La petite chapelle Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1905-1906. L'intérieur de la chapelle.

Pour les catholiques vivant dans le village, qui demeurent très peu nombreux avant le XIXe siècle et le développement des forges et des petites industries dans les vallées voisines, le village constitue depuis 1804 et la réforme des circonscriptions ecclésiastiques une succursale de la paroisse voisine d'Eguelshardt, rattaché désormais au diocèse de Metz.

II. Édifice

La petite chapelle catholique de Philippsbourg, dédiée à la Très Sainte Vierge sous le vocable de Notre-Dame-de-Lourdes, est nichée à la lisière du bois qui coiffe les grands rochers, à côté de la voie ferrée, un peu à l'écart du charmant village. Pour l'édification de cette chapelle en 1905-1906, les catholiques et les protestants du village de Philippsbourg s'unissent en un geste de solidarité et d'œcuménisme.

La toiture de la chapelle est à forte pente d'où émergent de très étroites et très hautes fenêtres postiches, garnies de clochetons à boule. Le clocher est, lui aussi, très élevé, très pointu, mais sa base hexagonale est assez solide pour supporter une vraie cloche. Avec le porche d'entrée, il est le seul ornement de la façade. Ce porche, qui avait deux fenêtres vides sur les côtés, est à présent doté de vitraux ultra-modernes, en petits blocs de verre. 

III. Mobilier

Un petit autel gothique de bois sculpté et peint, assez original lui aussi, est flanqué de hautes boiseries latérales. Il coupe le modeste chœur de l'oratoire dans toute sa largeur, pour dissimuler derrière lui un confessionnal et une petite sacristie. Les statues du Sacré-Cœur et de Notre-Dame de Lourdes sont situées de part et d'autre de l'arc du chœur, tandis que celles de saint Joseph et de saint Antoine de Padoue, portant tous deux l'Enfant-Jésus, dominent le mur du fond.

IV. Notes et références

1. Notes

1.

2. Références

1.

V. Annexes

1. Bibliographie
2. Liens internes

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