Table des matières
I. Histoire
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III. Mobilier |
IV. Notes et références | V. Annexes |
II. Édifice
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1. Notes
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2. Références
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Jusqu'au XVIe siècle, le petit village de Philippsbourg forme une annexe de la paroisse catholique d'Obersteinbach, dans l'archiprêtré du Haut-Haguenau et le diocèse de Strasbourg. En 1564, le comte Philippe de Hanau-Lichtenberg, propriétaire du village, introduit la Réforme protestante et Philippsbourg devient succursale de la paroisse luthérienne d'Offwiller, et ce jusqu'en 1700, date à laquelle le village est érigé en paroisse luthérienne, tandis que le culte catholique est supprimé. Il redevient par la suite annexe de la paroisse protestante du village voisin de Baerenthal en 1739, et le restera jusqu'à nos jours.
Pour les catholiques vivant dans le village, qui demeurent très peu nombreux avant le XIXe siècle et le développement des forges et des petites industries dans les vallées voisines, le village constitue depuis 1804 et la réforme des circonscriptions ecclésiastiques une succursale de la paroisse voisine d'Eguelshardt, rattaché désormais au diocèse de Metz.
La petite chapelle catholique de Philippsbourg, dédiée à la Très Sainte Vierge sous le vocable de Notre-Dame-de-Lourdes, est nichée à la lisière du bois qui coiffe les grands rochers, à côté de la voie ferrée, un peu à l'écart du charmant village. Pour l'édification de cette chapelle en 1905-1906, les catholiques et les protestants du village de Philippsbourg s'unissent en un geste de solidarité et d'œcuménisme.
La toiture de la chapelle est à forte pente d'où émergent de très étroites et très hautes fenêtres postiches, garnies de clochetons à boule. Le clocher est, lui aussi, très élevé, très pointu, mais sa base hexagonale est assez solide pour supporter une vraie cloche. Avec le porche d'entrée, il est le seul ornement de la façade. Ce porche, qui avait deux fenêtres vides sur les côtés, est à présent doté de vitraux ultra-modernes, en petits blocs de verre.
Un petit autel gothique de bois sculpté et peint, assez original lui aussi, est flanqué de hautes boiseries latérales. Il coupe le modeste chœur de l'oratoire dans toute sa largeur, pour dissimuler derrière lui un confessionnal et une petite sacristie. Les statues du Sacré-Cœur et de Notre-Dame de Lourdes sont situées de part et d'autre de l'arc du chœur, tandis que celles de saint Joseph et de saint Antoine de Padoue, portant tous deux l'Enfant-Jésus, dominent le mur du fond.
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1. Bibliographie