Casernes de Bitche

Inexpugnable de par le passé grâce à son château-fort puis à son imposante citadelle, la petite ville de Bitche va garder sa renommée militaire par l'installation d'un champ de manœuvres et de tirs en 1900, puis finalement par la construction de bastions importants de la ligne Maginot dans les années précédant le dernier conflit mondial. La cité fortifiée voit également au fil du temps la construction de plusieurs casernes sur l'ensemble de l'agglomération.

Table des matières

I. Caserne Aynie
III. Caserne Trummelet-Faber V. Notes et références VI. Annexes
 
II. Caserne Langlois
IV. Caserne Teyssier
1. Bibliographie
2. Liens internes

I. Caserne Aynie

La caserne Aynie se situe actuellement au niveau de l'angle de la rue des tilleuls et de la rue du Général-Stuhl. 

II. Caserne Langlois

La caserne Langlois est détruite lors de la reconstruction, qui fait suite aux dégâts majeurs causés par les violents combats et les bombardements de la cité lors de la seconde guerre mondiale. Elle se situait auparavant au niveau de l'actuelle place de la mairie.

La caserne Aynie avant la seconde guerre mondiale. L'entrée de la caserne Aynie. La caserne Trummelet-Faber avant la seconde guerre mondiale. La caserne Langlois vers 1945-1950 (élévation antérieure, ensemble trois-quarts droit).

III. Caserne Trummelet-Faber

Les casernes sont détruites dans les années 1945-1950.

IV. Caserne Teyssier

Durant l'annexion allemande de la ville entre 1871 à 1918, une caserne, qui est aujourd'hui désaffectée, est construite en 1898 à la sortie nord de la cité bitchoise, à un croisement important, entre d'une part la route menant au village de Schorbach d'un côté, à Walschbronn et à la route de Pirmasens et de l'Allemagne de l'autre ; d'autre part la route se dirigeant vers Haspelschiedt et Wissembourg d'un côté et vers Sturzelbronn de l'autre. Elle est appelée Kaserne Freiherr von Falkenstein, d'après le nom d'un glorieux général allemand. 

Lors de la visite de l'empereur Guillaume II à Bitche, le 14 mai 1903, le Magdeburgisches Jäger-Bataillon Nr. 4 est à l'honneur, dont le véritable chef honoraire est le général d'infanterie Heinrich XIV, prince régent de Reuss. L'empereur se rend à la caserne Falkenstein pour remettre un nouveau drapeau à cette unité. Dans une salle somptueusement décorée pour l'occasion a lieu la cérémonie du « clouage » (Nagelung). Des clous en argent sont successivement plantés dans la hampe du drapeau par Guillaume II, le général Hentschel von Gilgenheimb, le commandant von Block, un capitaine, un adjudant et le porte-drapeau. L'emblème du bataillon est ensuite béni par les aumôniers du XVe Corps d'Armée, l'Oberpfarrer Dr. Richter pour les protestants et l'Oberpfarrer Wilhelm pour les catholiques. Après cette cérémonie, l'empereur quitte la caserne pour se diriger vers le camp militaire, où il doit assister à une manœuvre. 

La caserne Langlois vers 1945-1950 (élévations sur cour). La caserne Langlois vers 1945-1950 (élévation antérieure, ensemble trois-quarts gauche). Carte postale présentant la ville de Bitche durant l'annexion allemande de 1871 à 1918, dont le haut figure la caserne Falkenstein. La caserne Falkenstein est rebaptisée en l'honneur du commandant Teyssier en 1918.

La caserne est alimentée en eau potable par une une nouvelle source, captée en 1889 à un kilomètre de la ville, et dirigée dans une réserve derrière la Maison des Sœurs de Sainte-Chrétienne. De là, l'eau est ensuite dirigée par des tuyaux à partir de la porte de Strasbourg dans la rue de Sarreguemines et jusqu'à la Kaserne Falkenstein et même jusque dans la rue des Tilleuls, pour un coût total de 32 000 marks. La caserne Falkenstein sera rebaptisée Caserne Teyssier à l'occasion du retour de la région à la France en 1918, en souvenir de l'héroïque défenseur de la cité, lors du mémorable siège de 1870-1871. Un mess des officiers est construit en même temps que cette caserne en 1898.

V. Notes et références

VI. Annexes

1. Bibliographie
2.  Liens internes

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