Guising

Avec ses annexes de Guising (en allemand Giesingen) et de Hoelling, le village de Bettviller s’étend en pays découvert, dans la vallée de la Bickenalbe, au nord du canton de Rohrbach. La localité est de tout temps située au carrefour de nombreuses routes et chemins, menant aux villages voisins de Rimling, Guiderkirch, Urbach, Kapellenhof, Petit-Réderching, Rohrbach-lès-Bitche et Gros-Réderching.

Table des matières

I. Histoire
III. Lieux et monuments IV. Notes et références V. Annexes
 
II. Cultes
1. Bibliographie
2. Liens internes

I. Histoire

Une nécropole mérovingienne, découverte sur le plateau dominant le village, témoigne de l'ancienneté de l'occupation du site. L'écart est cité pour la première fois sous la forme Villa Gisingen en 1267, puis Gysinga en 1273, Gissingen en 1594, Giesen en 1681 et Guisingen en 1755. On le retrouve sous Gisengen et Guiselling en 1756, puis Guising en 1771 et enfin Guisingen à la fin du XVIIIe siècle. Du point de vue administratif, le village de Guising est annexe de la commune de Bettviller, dans le canton de Rohrbach depuis 1802.

La chapelle de la Nativité de la Très Sainte Vierge de Guising en 1904. Le hameau de Guising et la ferme Weiss. Le village au début du XXe siècle.

II. Cultes

Du point de vue spirituel, le village n'a pas cessé d'être succursale de la paroisse de Bettviller, dans l'archiprêtré de Hornbach jusqu'en 1802, passée par la suite dans celui de Rohrbach lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques. Une chapelle, dédiée à la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie, est reconstruite durant les premières années du XXe siècle. Elle remplace un oratoire construit en 1776, aux frais du Sieur Durand, notaire royal à Bitche et propriétaire à Guising, qui a été élevé tout à côté d'une croix devant laquelle les habitants s'assemblaient presque journellement, et cela dans le but de les mettre à l'abri des intempéries. Il s'agit d'un édifice en grès moellon, de type église-grange, avec tour-clocher hors-œuvre en façade et chevet polygonal. La chapelle est couverte d'un toit d'ardoises à longs pans et croupe, avec une flèche polygonale ; une fausse voûte d'ogives et des lambris assurent le couvrement.

III. Lieux et monuments

Au cœur de l'écart, face à la chapelle, les bâtiments du château s'ouvrent sur une cour. Construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour François-Joseph Durand, procureur et notaire royal à Bitche, beau-frère de Newinger, futur général de la Révolution. L'édifice s'apparente davantage à l'architecture rurale avec son moellon crépi, le logis et l'exploitation agricole sous le même toit, sans différenciation des volumes, ou encore par l'absence de décor. Mais il s'agit d'un édifice de vastes dimension, précédant autrefois un beau parc. La porte piétonne, en retour d'équerre à gauche, porte la date 1802.

IV. Notes et références



V. Annexes

1. Bibliographie

2. Liens internes
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