Verrerie de Goetzenbruck

Le village de Goetzenbruck culmine à 430 mètres d'altitude, à proximité des sources du Moderbach et du Breidenbach. Le village se développe sur le rebord du plateau, en limite des pays couvert et découvert. Le hameau de Sarreinsberg n'est aujourd'hui plus séparé du chef-lieu. Le petit village d'Althorn est caché dans de profondes forêts, aux confins de l'Alsace et sur la route menant de Mouterhouse au Breitenstein, un peu après le carrefour menant à Goetzenbruck.

Table des matières

I. Histoire
III. Notes et références IV. Annexes                                                                                        
                
II. Vierges à l'Enfant
1. Bibliographie
2. Liens internes

I. Histoire

La verrerie de Goetzenbruck est fondée en 1721 par Jean-Georges Poncet, verrier à Meisenthal, ayant reçu du duc Léopold Ier de Lorraine 600 arpents en forêt pour y établir leur industrie ; le village se formera progressivement autour de la nouvelle industrie. La chapelle des Verriers est construite vers 1730 pour les verriers, aux frais du fondateur, et reconstruite en 1807. Spécialisée à l'origine dans le verre de montre, la verrerie ne verra sa production se diversifier qu'à la fin du XVIIIe siècle, par les frères Walter, avec la fabrication de la gobeleterie, ses produits étant diffusés dans le monde entier. Dans les années 1925 s'y ajoutent les verres à lunettes, les globes de pendule et les verres pour laboratoire. L'activité verrière s'est reconvertie en 1981 dans la fabrication de verres pour les laboratoires.

Le village de Goetzenbruck et l'usine verrière au premier plan (photographie de la com. de com. du pays du verre et du cristal). Vue ancienne de l'usine verrière de Goetzenbruck. Les bâtiments de l'usine verrière se situent en plein centre du village, en face de la chapelle des verriers, berceau de la localité au XVIIIe siècle.

II. Vierges à l'Enfant

Une des specialités de la verrerie était ses statuettes en verre églomisé de la Vierge à l'Enfant, au XIXe siècle. Soufflées dans un moule, ces œuvres étaient argentées à l'intérieur et réhaussées de peinture à l'émail pour leur donner une couleur chair.

III. Notes et références

1.

IV. Annexes

1. Bibliographie
2. Liens internes

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